- 188 personnes ont été hospitalisées avec le COVID-19 en une seule journée en France
- 95,337 personnes sont décédées du coronavirus depuis le début de l'épidémie en France
- Le système hospitalier national français approche du point de rupture
Les autorités sanitaires françaises ont publié aujourd'hui les dernières données sur les coronavirus, montrant que le système hospitalier national est proche du point de rupture et qu'un verrouillage à l'échelle nationale est à peu près prévu.
Le pays a enregistré 30,702 19 cas de COVID-24 au cours des dernières 4.5 heures, poussant le nombre total national au-dessus de XNUMX millions.
En une seule journée, 188 personnes ont été hospitalisées, portant le total à 28,510 19 personnes. Les patients COVID-5,072 occupent actuellement 2020 lits de réanimation, le plus grand nombre depuis la mi-novembre XNUMX, lorsque le pays est entré dans son deuxième confinement.
Au total, 95,337 personnes sont décédées du coronavirus depuis le début de l'épidémie. Le bilan était de 360 morts lundi et de 381 morts mardi.
Contrairement à ses voisins européens, France s'est abstenu d'imposer un troisième verrouillage complet et a maintenu les écoles ouvertes, mais un couvre-feu nocturne est en vigueur depuis le 16 janvier.
Dans les zones à haut risque du pays, les magasins non essentiels sont fermés, les gens sont invités à travailler à domicile et les déplacements vers d'autres régions sont interdits.
«Nous devons limiter la propagation du virus et nous ne le ferons pas avec ces demi-mesures», a déclaré Gilles Pialoux, responsable des maladies infectieuses à l'hôpital Tenon à Paris.
«Les mesures de freinage n'ont pratiquement aucun effet», a-t-il déclaré. «Depuis janvier, les décisions politiques n'ont plus de cohérence scientifique.»
Dimanche, 41 médecins hospitaliers de la région parisienne ont signé un article paru dans l'hebdomadaire Le Journal du Dimanche, affirmant qu'ils seraient contraints de choisir entre des patients pour un traitement d'urgence en raison d'hôpitaux débordés.
S'exprimant à l'Assemblée nationale plus tôt dans la journée, le ministre de la Santé Olivier Veran s'est engagé à «ne pas laisser les médecins se trouver dans une situation où ils doivent choisir parmi les patients».
«Les mesures prises il y a dix jours pourraient commencer à montrer leur effet, nous le verrons d'ici 24 à 48 heures. Si nécessaire, nous déciderions d'autres mesures pour protéger les Français », a-t-il déclaré.
Le président Emmanuel Macron présidera mercredi une réunion du Conseil de défense sur la situation épidémique pour décider de nouvelles restrictions.