Chers collègues, je voudrais demander vos prières et votre soutien pour la candidate Gloria Guevara du Mexique, qui a un programme généreux pour l'Afrique en tant que candidate de l'ONU-Tourisme au poste de Secrétaire général.
Nous sommes ensemble parce que nous devons être ensemble pour être forts. Ce désir d'être ensemble est irrévocable. Nous gagnons ensemble ou nous périssons ensemble, car l'Afrique mère est indivisible.
Je suis ravi de faire partie des fondateurs de cette formidable initiative culturelle aux dimensions économiques, sociales, touristiques et environnementales. Aujourd'hui, l'Afrique parle d'elle-même et célèbre sa culture, et il est très encourageant de savoir que la musique et la danse sont des bibliothèques mobiles qui ne nécessitent pas de visa pour voyager.
Le projet « Histoires Africaines Inédites » est une initiative formidable qui met en lumière le potentiel inexploré et inexploité de la richesse culturelle de l'Afrique, de son développement à sa mise en œuvre. Cette aventure, portée par plusieurs acteurs privés africains, dont le Sénégal, vise à recentrer la culture sur son rôle et sa mission de moteur de croissance inclusive, de développement et de création de contenus pour le tourisme.
C’est pourquoi nous appelons nos gouvernements et les acteurs culturels et touristiques à unir leurs efforts pour créer les conditions d’un tourisme véritablement local qui valorise notre patrimoine, notre savoir-faire et notre identité culturelle unique.
Les chercheurs nous ont appris que nous devons être enracinés dans nos propres valeurs avant de nous ouvrir aux autres.
La culture africaine est menacée par tant de facteurs négatifs au XXIe siècle qu’il est important d’établir des garanties si nous voulons que les générations futures comprennent le sens, la valeur et l’importance de préserver l’ensemble de notre patrimoine culturel.
Promouvoir la sensibilisation culturelle est important pour développer l’empathie, l’harmonie et la paix, ainsi que pour accepter des points communs et vivre ensemble malgré les différences de la société.
L’intégration croissante des cultures et des économies dans le développement social inclusif est une question sur laquelle les gens doivent réfléchir car la culture est considérée comme le début et la fin de tout développement.
C'est un tout, une unité sociale très complexe, comprenant des croyances, des comportements et des biens matériels et immatériels partagés par ses membres à travers la musique, la danse et les chants. La célébration des événements spéciaux et des étapes importantes de la vie, la récitation de contes oraux et autres récitations, ainsi que les expériences spirituelles, font partie intégrante de nombreuses sociétés africaines traditionnelles qui promeuvent nos valeurs sociales.
Des danses folkloriques urbaines aux œuvres de musique classique, la richesse musicale du continent africain est un véritable trésor culturel, unique au monde, qui doit être valorisé et commercialisé pour une valeur marchande capable de soutenir son humanité.
Ces sociétés humaines partagent donc des caractéristiques culturelles fondamentales : tolérance, compréhension, partage, pardon, ouverture et respect. La musique accompagne chaque étape de la vie dans notre société africaine traditionnelle.
C'est le lien entre tout acte social et il est indissociable des célébrations profanes et religieuses. Dans les rituels, il sert de vecteur de communication entre le monde des vivants et celui des ancêtres.
Nous devons comprendre qu’au-delà des sons et des rythmes, la musique peut avoir plusieurs fonctions principales :
Accompagner, évoquer, provoquer, structurer le temps et s'y orienter. Tout comme la danse, au-delà de l'activité physique d'expression, de représentation et de production corporelle, transmet des messages et des histoires, une forme et un style de communication (transmettre un message, une information, une émotion), sollicitant l'imagination et le symbolisme, faisant appel à la gestuelle (pas, gestes, attitudes) et renvoyant à des pratiques sociales spécifiques à chaque ethnie et groupe ethnique.
La musique et la danse font partie intégrante de nombreuses sociétés traditionnelles africaines. Chants et danses facilitent l'enseignement et la promotion des valeurs sociales, la célébration d'événements particuliers et d'étapes importantes de la vie, la récitation de contes et autres récits, ainsi que les expériences spirituelles.
L'autre sens de la danse est de bouger les pieds, le corps, ou les deux, de manière rythmique, en suivant un rythme précis, notamment au son d'une musique moderne ou spirituelle, d'une méditation ou d'un cours de yoga, qui vous fait bondir ou sautiller sous l'effet de l'excitation ou de l'émotion, tout en bougeant avec agilité ou rapidité. Nous dansons avec joie, avec des cris synonymes de plaisir.
Selon une autre définition, la danse est une forme d'expression créative par le mouvement physique, notamment rythmique, accompagné de musique. Historiquement, elle est utilisée lors de célébrations et de pratiques religieuses.
La danse africaine joue un rôle essentiel dans les sociétés humaines depuis l'Antiquité et continue d'évoluer et de se développer aujourd'hui sous diverses formes. Des chants et tambours ancestraux aux danses folkloriques urbaines et à la musique live, la richesse musicale du continent africain est une bibliothèque itinérante qu'il convient de valoriser, de valoriser et de monétiser.
Il est essentiel de savoir que la culture et la créativité peuvent nous aider à prendre conscience de nos comportements destructeurs pour l'environnement. Elles peuvent également nous inspirer des solutions créatives et des politiques plus fortes. Ensemble, nous pouvons construire un avenir plus résilient et durable pour tous.
Du patrimoine matériel et immatériel à la créativité, la riche diversité culturelle de l’Afrique et ses professionnels de la culture talentueux sont de puissants catalyseurs de paix, de développement durable et de droits de l’homme sur le continent africain.
Nous devons continuer à inspirer le monde où l’Afrique est marginalisée, ce qui est inacceptable car sa culture mesure la dignité humaine et la valeur d’un peuple.
Enfin, j’approuve cette démarche de certains pays africains visant à récupérer les œuvres d’art africaines et à raconter les faits tels qu’ils sont, ce qui est d’une importance capitale pour plusieurs raisons.
Surtout, cela permet de renouer avec l’histoire et l’identité culturelle des pays et du continent africain, ce qui est essentiel pour renforcer la fierté nationale et la conscience collective.