Un rapport de l’organisation Gallup sur l’avenir du leadership mondial indique que la première qualité que les dirigeants attendent de leurs dirigeants, en particulier parmi les jeunes, est la capacité à inspirer l’espoir. Ensuite, les qualités de confiance, de compassion et de stabilité sont également très appréciées. En examinant les conclusions de ce rapport, je me suis demandé si les dirigeants du secteur du voyage et du tourisme avaient répondu de manière adéquate à ces besoins essentiels.
À quelques exceptions notables près, je reste incertain.
Ce rapport, préparé pour le Sommet mondial des gouvernements qui se tiendra à Dubaï du 11 au 14 février, constitue une révélation importante pour les dirigeants de divers domaines – nationaux, d’entreprise, institutionnels, sociétaux, etc. Malgré le discours dominant sur une profonde transformation de notre époque, le rapport affirme que les quatre caractéristiques clés recherchées par les partisans chez leurs dirigeants sont restées les mêmes.


L’importance de l’ESPOIR est évidente tout au long du document. Dans ce qui peut être considéré comme sa déclaration la plus significative, le rapport articule le concept d’« ESPOIR » comme suit : « Par-dessus tout, l’ESPOIR représente la conviction que l’avenir est plus prometteur que le présent et que les individus possèdent la capacité d’opérer ce changement. Si un dirigeant ne parvient pas à insuffler un sentiment d’ESPOIR et à guider les autres vers une voie plus claire, il est peu probable que quelqu’un d’autre y parvienne. »
S’écartant de manière frappante des perspectives traditionnelles, le rapport pose la question suivante : « Qu’est-ce qui constitue un leader efficace ? Le courage, l’empathie, la créativité ou la capacité d’inspirer ? Les complexités du leadership sont multiples, mais l’essence d’un leadership efficace réside dans la capacité à répondre aux besoins de ceux qu’il dirige. »
Essentiellement, le leadership transcende la recherche d’augmentation des marges bénéficiaires, l’amélioration des produits, la maximisation de la valeur actionnariale ou l’élargissement du nombre de membres.
Ces aspects sont secondaires. L’objectif premier doit être de nourrir l’espoir et de tenir cette promesse.
Après avoir examiné le rapport, j’ai évalué ses conclusions à l’aide des questions de contrôle suivantes :
Existe-t-il des dirigeants mondiaux qui parviennent à inspirer et à favoriser efficacement l’espoir ?
Le secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme ? Le président de l'Association des voyages de la région Asie-Pacifique ? Le PDG du Conseil mondial du voyage et du tourisme ?
Les lecteurs sont encouragés à mener leurs propres évaluations dans les salles de conseil d’entreprise, dans les milieux universitaires et lors de discussions de gestion.
Le rapport devrait inciter les dirigeants du secteur du voyage et du tourisme à reconsidérer leur objectif fondamental et à réfléchir à la manière dont ils peuvent insuffler de l’espoir, cultiver la confiance, faire preuve de compassion et renforcer la stabilité, non seulement dans leurs domaines immédiats, mais également dans des contextes plus larges.
En outre, cela devrait les inciter à explorer des stratégies pour transformer ce qui semble être une situation mondiale DÉSESPÉRÉE en une situation PLEINE D’ESPOIR.
Les images ci-dessous, qui font spécifiquement référence à HOPE, sont explicites. J'invite les lecteurs à télécharger le rapport accessible. À mon avis, il éliminera la nécessité de conférences supplémentaires sur le leadership données par des experts en gestion hautement rémunérés.