L'Italie et l'élection de UNWTO Secrétaire général

UNWTOlogo
Amérique Latine
Écrit par Galilée Violon

Le 19 janvier 2021, le Conseil exécutif de la UNWTO (Organisation mondiale du tourisme) devrait nommer le prochain UNWTO Secrétaire général, une nomination qui devra être ratifiée en octobre par l'Assemblée générale des pays membres.

En Italie, cette échéance n'a pas suscité beaucoup d'intérêt comme cela arrive souvent avec les événements des Nations Unies dont le système UNWTO fait parti. Il s'agit d'une organisation basée en Espagne dont Francesco Frangialli a été secrétaire général de 1997 à 2009.

Ce manque d'intérêt peut surprendre si l'on considère que les UNWTOLe domaine de compétence de est d'une importance primordiale pour l'Italie. En 2019, elle contribuait à hauteur de 13% au PIB, employant 4.2 millions de personnes, et de belles perspectives étaient attendues pour 2020 avec une différenciation des cibles touristiques et, ironie du sort, visant également à être 2020 l'année de la culture Italie-Chine avec la prévision d'une augmentation des vols relatifs.

Les prédictions ne se sont pas réalisées et le secteur a été parmi les plus durement touchés par les effets de la pandémie COVID-19. Une baisse de 34 millions de présences étrangères a entraîné une perte estimée à 8000 60 millions d'euros dont le pourcentage lié à l'hébergement, la restauration et les services représente plus de XNUMX%. La nécessité de contrôler la propagation de la pandémie a pénalisé le tourisme intérieur sans quelques controverses.

L'impact sur l'emploi a été dramatique. Entre juin 2019 et juin 2020, il a diminué de 3.6% (841,000 emplois) et pour environ un tiers, cette baisse est imputable au secteur avec une incidence relative de 13% dans la restauration et de près de 30% dans le logement.

Le secteur est donc au cœur de la reprise post-pandémique, et la UNWTO sera inévitablement un acteur important. Si les prédictions de nombreux épidémiologistes sont vraies, les effets du vaccin seront effectifs vers la fin de 2021 et, par conséquent, le secrétaire général élu aura la charge gigantesque de diriger la reprise.

Dans le meilleur de tous les mondes, on s'attendrait à ce que sa sélection soit faite en choisissant parmi un large éventail de candidats. Étonnamment, ce ne sera pas le cas. Il n'y a que deux candidats: l'actuel secrétaire général, M. Zurab Pololikashvili de Géorgie, et le président de l'Agence pour la culture et les antiquités de Bahreïn, SE Mai Al Khalifa.

Ce n'est pas une preuve de désintérêt pour le poste. Six autres personnes ont fait part de leur intention de soumettre leur candidature mais n'ont pas été en mesure de fournir les documents requis à temps compte tenu du court laps de temps entre l'ouverture et la clôture des candidatures.

Lire la suite...

<

A propos de l'auteure

Galilée Violon

Partager à...