«Le 15 juillet prochain est la date limite pour ceux qui ont l'intention de soumettre des offres. Pas un jour supplémentaire accordé! Ainsi, ceux qui souhaitent rejoindre l'offre doivent le faire très rapidement et ne pas penser à utiliser d'autres leviers. Il n'y a pas de préjugés, mais aucun chantage n'est accepté. »
C'est le mot de Luigi Di Maio, vice-premier ministre italien, qui a ajouté: «Il doit être clair que l'affaire Alitalia n'est pas une affaire politique mais une opération de marché», comme l'ont rapporté des sources syndicales.
Ceux qui se sont présentés dans la phase finale
Les propositions du groupe industriel Toto et Claudio Lotito patron de l'équipe de football de Lazio ont été jugées inadéquates par la FS-Delta Airlines et le ministère de l'Économie et des Finances (MEF).
La proposition d'Avianca Colombia envoyée par le PDG allemand Efromovich, et examinée par le vice-ministre Di Maio, indique qu'Efromovich est «célèbre pour la crise de ses compagnies aériennes: Avianca Brasil a terminé le 24 mai 2019, en annulant mille vols après avoir déclaré faillite; Avianca Argentina a suspendu ses opérations pendant 90 jours en attendant une «restructuration» », a rapporté un journal de la région Toscane.
D'autres sources de presse rapportent que le MEF n'a pas l'intention de confirmer le montant de la participation (déclaré à 15%) jusqu'à ce qu'Alitalia présente un plan industriel.
La situation actuelle reste FS 35%, Delta 10% et MEF 15%, bien que ces pourcentages n'aient pas encore été officiellement confirmés. À ce stade, le quatrième partenaire, qui couvrirait 40% du capital manquant équivalent à 300 millions d'euros, est toujours porté disparu.
Le ministre Di Maio a également ouvert la possibilité à Atlantia (une société de Benetton), également soutenue par le ministre Salvini du parti Lega, d'entrer dans le capital de la newco, même si elle n'a pas encore officiellement présenté de manifestation d'intérêt.
Les fonds d'Alitalia fin juin indiquent qu'il y avait 435 millions d'euros, a précisé le responsable du ministère italien de l'Economie (MISE), auxquels s'ajouteraient 150 autres déposés auprès de l'IATA pour garantir les billets vendus.
Cependant, 145 millions d'intérêts devront être prélevés sur le fonds que les commissaires devront remettre au Trésor contre les 900 millions de prêts relais reçus.
Dans l'affaire Alitalia, il ne manque pas une position forte des syndicats, qui à l'époque confirmaient une grève de 4 heures le 26 juillet. «Nous espérons qu'il y a un plan industriel fait d'investissements et que nous aurons un disons quels sont les partenaires, car Alitalia a besoin de nouveaux avions et [pour] s'étendre également sur les routes mondiales », a commenté Maurizio Landini de la CGIL (le dirigeant syndical).
La Fédération Nationale du Transport Aérien (FNTA) qui rassemble les pilotes et agents de bord de l'ANPAC, de l'ANPAV et de l'ANP, avec une note soulignant l'urgence de connaître en détail le Plan Industriel qui appartient au Groupe FS en tant que responsable mais en notant que le vol l'équipage n'est pas en faveur des interlocuteurs.
Au lieu de cela, les représentants des travailleurs poursuivent un plan de relance sérieux et concret, car cela risquerait de prolonger la précarité d'une compagnie aérienne qui semble déjà se trouver dans des «situations de liquidité difficiles».
QUE RETENIR DE CET ARTICLE :
- La Fédération Nationale du Transport Aérien (FNTA) qui rassemble les pilotes et agents de bord de l'ANPAC, de l'ANPAV et de l'ANP, avec une note soulignant l'urgence de connaître en détail le Plan Industriel qui appartient au Groupe FS en tant que responsable mais en notant que le vol l'équipage n'est pas en faveur des interlocuteurs.
- "Nous espérons qu'il y aura un plan industriel fait d'investissements et que nous aurons notre mot à dire sur quels sont les partenaires, car Alitalia a besoin de nouveaux avions et [de] s'étendre aussi sur les routes mondiales", a commenté Maurizio Landini de la CGIL (la dirigeant syndical).
- Dans l'affaire Alitalia, les positions fermes des syndicats ne manquent pas, qui avaient alors confirmé une grève de 4 heures le 26 juillet.