À propos du tourisme aux Seychelles? Appel à l'unité en temps de crise

Le dirigeant seychellois appelle à l'unité
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Seychelles est un tourisme vivant et respirant. Trois cas de coronavirus sont actuellement signalés dans la nation insulaire. C'est encore un nombre très faible, mais le gouvernement des Seychelles réévalue sa liste de pays jugés fermés aux visiteurs.

Alain St.Ange, ancien ministre du tourisme des Seychelles, président de la Office africain du tourisme et un candidat à la présidence du parti politique One Seychelles a publié cette déclaration:

Suite aux cas confirmés de COVID-19 sur nos côtes, les Seychelles ne peuvent pas se permettre d'avoir des priorités mal placées. Compte tenu de la contagion rapide du virus et de la capacité limitée de notre pays, la priorité absolue de notre gouvernement devrait être d'empêcher sa population de contracter le virus et de guérir ceux qui le font. Le financement doit être concentré sur ces efforts et toute décision politique ou directive doit être prise en gardant cet objectif à l'esprit.
Nous saluons et saluons les efforts inlassables et souvent sous-estimés du ministère de la Santé pour faire face à cette situation difficile, mais nous pensons que le pays dans son ensemble peut faire davantage pour protéger notre population.
Un Seychelles lance un appel urgent à un dialogue ouvert entre le chef de l'État, les dirigeants des différents partis politiques et les autorités compétentes pour aborder conjointement les risques associés à l'arrivée du coronavirus aux Seychelles, les mesures préventives nécessaires et urgentes que la nation doit employer pour s'assurer qu'aucun autre cas importé du virus ne se matérialise, et les mesures à prendre pour atténuer les difficultés encourues par le milieu des affaires aux Seychelles qui dépend d'une industrie touristique florissante.
Notre gouvernement devrait protéger le public des répercussions économiques de cette crise sanitaire mondiale. Ceux qui sont les plus durement touchés ne devraient pas faire faillite et perdre leurs moyens de subsistance sans que ce soit leur faute. Une entreprise familiale dans notre pays dépendant du tourisme ne devrait pas fermer en raison d'une quarantaine locale; il aura besoin de soutien pour surmonter la crise. Bien que les effets d'une épidémie de virus dans le pays soient minimisés, il est prévu et inévitable que les employés vulnérables risquent d'être licenciés par leurs employeurs si la situation devient incontrôlable.
Le président de la République a gardé ses cartes près de sa poitrine à cet égard, le manque de transparence provoquant peur et anxiété chez la plupart de la population des Seychelles. Les décisions qu'il prendra en fin de compte nous toucheront tous. L'absence de discrimination positive a provoqué une vague de stocks paniqués de médicaments, de denrées alimentaires et d'articles ménagers par des citoyens inquiets qui ne sont pas convaincus que la situation est sous contrôle et que notre petite nation est bien placée pour lutter efficacement contre une épidémie.
Alors que d'autres pays du monde entier prennent des mesures immédiates et drastiques pour freiner la propagation du virus en fermant leurs frontières pendant un certain temps, c'est à notre tour en tant que nation d'adopter une approche unifiée entre les dirigeants politiques et de se réunir en tant que groupe. avec les autorités compétentes, y compris le ministère de la Santé, les chefs de la Chambre de commerce et d'industrie, la Praslin Business Association et la La Digue Business Association. Une décision peut être prise conjointement, celle qui reflète le mieux la position et les préoccupations du peuple seychellois.
Par exemple, le gouvernement devrait accorder des allégements fiscaux aux personnes et aux entreprises qui n'ont pas les moyens de payer et mettre en place des dispositions pour garantir que les taux d'intérêt à tous les niveaux aux Seychelles soient abaissés. Nous pourrions envisager d'autoriser les entreprises seychelloises liées au tourisme enregistrées à la TVA à ne pas être responsables de tout paiement pour les mois de mars, avril et mai à venir afin de maintenir leurs entreprises à flot et de continuer à payer leurs employés. En outre, les employeurs devraient négocier si nécessaire pour que leur personnel prenne ses congés payés accumulés ou à l'avance au cours des 90 prochains jours afin d'encourager l'éloignement social pendant cette période incertaine.
C'est un problème national qui ne peut être résolu qu'en s'unissant dans un but commun et en travaillant ensemble.

QUE RETENIR DE CET ARTICLE :

  • Un Seychelles lance un appel urgent à un dialogue ouvert entre le chef de l'État, les dirigeants des différents partis politiques et les autorités compétentes pour aborder conjointement les risques associés à l'arrivée du coronavirus aux Seychelles, les mesures préventives nécessaires et urgentes que la nation doit employer pour s'assurer qu'aucun autre cas importé du virus ne se matérialise, et les mesures à prendre pour atténuer les difficultés encourues par le milieu des affaires aux Seychelles qui dépend d'une industrie touristique florissante.
  • With other countries around the world taking immediate and drastic action to curb the spread of the virus by closing their borders for a period of time, it is our turn as a Nation to adopt a unified approach between the political leaders and to meet as a group with the relevant authorities, including the Department of Health, the heads of the Chamber of Commerce &.
  • As much as the effects of having an outbreak of the virus in the Country are being downplayed, it is anticipated and inevitable that vulnerable employees stand to be laid-off by their employers if the situation gets out of hand.

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A propos de l'auteure

Jürgen T Steinmetz

Juergen Thomas Steinmetz a travaillé de manière continue dans l'industrie du voyage et du tourisme depuis son adolescence en Allemagne (1977).
Il a fondé eTurboNews en 1999 en tant que premier bulletin d'information en ligne pour l'industrie mondiale du tourisme de voyage.

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