Belize: mise à jour officielle du tourisme COVID-19

Belize: mise à jour officielle du tourisme COVID-19
Belize Premier ministre Rt. L'hon. Dean Barrow
Écrit par Harry Johnson

Le Premier Ministre du Belize, le Très-Haut. L'hon. Dean Barrow a publié aujourd'hui la déclaration suivante :

Je souhaite vous faire le point sur l'état d'avancement de notre COVID-19 luttes. Mais avant de le faire, permettez-moi d'exprimer mes meilleurs vœux de prompt rétablissement au très honorable Said Musa, l'ancien Premier Ministre du Belize. Je comprends qu'il a été admis à l'hôpital hier soir après avoir subi ce qui a été décrit comme un léger accident vasculaire cérébral. Je suis sûr que je me joins à tous les autres Béliziens pour lui souhaiter un rétablissement rapide et complet.

Maintenant, en ce qui concerne ce que je propose pour ce matin, je ferai ma présentation initiale, après quoi le bon Dr Gough vous donnera un aperçu de notre inventaire de fournitures et de notre trajectoire de tests. Après cela, bien sûr, nous répondrons tous les deux aux questions des médias.

Comme vous le savez, il n'y a toujours pas de nouveau cas confirmé de COVID-19 et lundi sera le 28th jour, nous atteindrons ce 28th marqueur de jour, fournissant cette position sans nouveau positif pendant ce week-end. Si tel est le cas et que nous atteignons ce cap des 28 jours, nous pouvons vous promettre un nouvel assouplissement de certaines des restrictions restantes.

Le Comité national de contrôle se réunira comme d'habitude lundi, suivi du Cabinet mardi. Il leur sera désormais demandé de prévoir davantage de déplacements entre les districts, notamment afin de permettre une poussée du tourisme intérieur. Les hôtels, comme vous le savez, ont déjà reçu l'autorisation de rouvrir, mais nous prévoirons désormais expressément la possibilité pour les clients locaux de nos hôtels de pouvoir profiter des commodités, y compris de la piscine, y compris de se promener le long de la plage, et notamment nager dans la mer. Bien entendu, les exigences en matière de distanciation sociale resteront en place, de sorte que la baignade et la promenade en groupe, si vous préférez, seront toujours interdites.

Cette poussée du tourisme intérieur pose naturellement la question de notre ouverture au tourisme étranger. Nous n’en sommes clairement pas encore là et ma meilleure hypothèse, ma meilleure hypothèse personnelle, n’est pas avant juillet. C'est, je voudrais le souligner, également la position de la CARICOM, telle qu'elle a été discutée lors d'une réunion virtuelle des dirigeants qui a eu lieu en début de semaine. Je tiens cependant à préciser que je n’ai jamais dit que l’ouverture de nos frontières devra attendre la découverte d’un vaccin. C’est la position de certains pays, notamment notre allié Taiwan. Mais ce n'est pas ma position. Même si, en fin de compte, cela dépend du Comité national de contrôle et du Cabinet, mon point de vue est le suivant. Il ne faut pas oublier que le virus, dans certains pays, a un taux de mortalité qui peut atteindre 12 %. Avant de rouvrir, nous devons donc examiner la trajectoire du virus en Amérique du Nord dans son ensemble et aux États-Unis en particulier. Après tout, les États-Unis constituent notre plus grand marché touristique, représentant plus de 75 % de nos flux touristiques. Tant que les taux d’infection aux États-Unis n’ont pas atteint un plateau, nous ferions mieux de nous méfier. Nous espérons également, sans nécessairement l’attendre, un traitement efficace pour ceux qui tombent gravement malades après avoir contracté le virus. Ce qui pourrait bien sûr nous permettre de surmonter les deux obstacles que je viens de mentionner, c’est la disponibilité d’un test rapide efficace. Ce dernier semble se rapprocher de plus en plus, d'où ma propre raison de penser que nous pourrions être prêts à y aller dès juillet. La possibilité de tester immédiatement les touristes à leur arrivée devrait être un sésame ouvert. Il ne s’agit pas d’une solution de sécurité, mais nous devons clairement, comme toujours, jongler entre sauver des vies et sauvegarder l’économie. Un test rapide nous permettrait d’admettre tous les touristes dont le test est négatif à leur arrivée. Le fait qu’un ou deux d’entre eux puissent néanmoins contracter le virus par la suite constitue, à mon sens, un risque acceptable. C’est donc ce test rapide et fiable qui serait le meilleur déclencheur pour la réouverture tant attendue du tourisme.

Avant même le retour des touristes, nous devons préparer le retour des Béliziens bloqués à l’étranger. Ainsi, nous avons déjà activé des plans pour leur rapatriement. Ils devront bien entendu se mettre en quarantaine. Nous souhaitons entamer le processus de retour de nos ressortissants le plus tôt possible. Ce serait clairement avant la commercialisation massive de tests rapides satisfaisants. Et c’est pourquoi nous devrons donc gérer avec soin le flux de nos rapatriés, car nous ne pouvons pas gérer la mise en quarantaine d’un nombre trop important si tout le monde cherchait à revenir en même temps. Mais j’espère que les détails de la logistique, sur lesquels nous travaillons déjà, seront rendus publics immédiatement après les réunions de la semaine prochaine.

Le programme d'aide au chômage se poursuit et les chiffres actuels montrent que plus de 40,000 23,913 personnes ont désormais été approuvées. De même, l'assistance alimentaire se poursuit et 91,052 12 ménages, soit 6.2 19 personnes, ont désormais bénéficié de services. D’un autre côté, aucun dollar n’est encore arrivé de ce qui a été promis par les institutions financières internationales. Ils insistent cependant sur le fait que les fonds finiront par arriver. En effet, la BID dit espérer décaisser d’ici la fin du mois les XNUMX millions de BZ pour le ministère de la Santé. Entre-temps, nous avons déjà dépensé XNUMX millions de dollars pour l’achat de fournitures pour lutter contre le COVID-XNUMX.

À ce stade, je dois malheureusement dire quelque chose sur l’impasse entre le gouvernement et le PSU. Les deux autres syndicats n’ont pas clairement exprimé leurs positions particulières, c’est pourquoi je dois me concentrer particulièrement sur le PSU. Il y a cette impasse entre nous sur nos propositions selon lesquelles les fonctionnaires devraient renoncer aux augmentations pour cet exercice 2020/2021. Aussi, que les hauts fonctionnaires acceptent une réduction de certaines de leurs indemnités ; et enfin, qu'il y ait une retenue d'une partie des gratifications et indemnités pour tous les agents contractuels, y compris, bien sûr, les directeurs généraux.

Ces mesures sont absolument nécessaires mais en réalité elles sont terriblement insuffisantes. Voici pourquoi. Voici un aperçu de la situation financière actuelle. Pour le mois d’avril 2020, les collectes de la taxe professionnelle et de la TPS ne représentaient ensemble que 48 % de ce qui avait été collecté en avril 2019. Cette diminution est passée de 45.8 millions de dollars en avril 2019 à seulement 21.8 millions de dollars en avril 2020. N’oubliez pas non plus que ces impôts sont payés à terme échu, pour ainsi dire. Ainsi, les collectes d’avril 2020 concernent principalement l’activité commerciale de mars 2020. Le mois de mars était bien sûr avant le confinement. Le fait est que les collectes de ce mois de mai 2020 relatives à l’activité commerciale d’avril 2020, alors que le confinement était en vigueur, connaîtront une chute encore plus brutale. En fait, on prévoit que la baisse enregistrée en avril, à 21.8 millions de dollars, diminuera encore pour atteindre seulement 11.2 millions de dollars en mai. Considérons maintenant que les douanes et accises ont également chuté en avril 2020 à 20 millions de dollars. Cela représente une baisse de 10 millions de dollars par rapport à avril 2019. Là encore, les recettes douanières provenaient principalement des marchandises commandées avant le confinement. Le même schéma que celui de la taxe professionnelle et de la TPS se répétera donc en ce qui concerne les recettes douanières. En conséquence, la réduction des commandes de marchandises après le début du confinement le mois dernier entraînera une nouvelle baisse des recettes douanières en mai 2020. Considérons enfin que la masse salariale mensuelle du Gouvernement s’élève à 45 millions de dollars. Cela signifie que les 41.2 millions de dollars collectés en avril au titre de la taxe professionnelle, de la TPS et des douanes n'ont pas pu couvrir cette masse salariale mensuelle de 45 millions de dollars. L’histoire ne s’arrête pas là car il y a bien sûr les autres dépenses de fonctionnement du gouvernement. Ceux-ci comprennent le service de la dette, les services publics, les fournitures, le carburant et les dépenses en capital ; et ils s'élèvent à 45 millions de dollars supplémentaires, pour une dépense mensuelle totale du gouvernement du Belize de 90 millions de dollars. Mais, je le répète, nous n'avons collecté que 41.2 millions de dollars en avril et nous n'en attendons pas plus de 30 millions au total en mai. Je me souviens de M. Les mots célèbres de Micawber dans David Copperfield de Dickens. C’est dans ce contexte qu’il faut considérer la proposition du gouvernement du Bangladesh, exigeant le plus minime des sacrifices de la part de ceux payés par les deniers publics. Tout ce que nous demandons, c’est que les fonctionnaires et les enseignants renoncent aux augmentations pour l’exercice 2020/2021. Dans le cas des chefs de département et autres hauts fonctionnaires, ils ont atteint le sommet de leur échelle et ne bénéficient donc d'aucune augmentation. Il leur est donc demandé de renoncer à la moitié de leurs indemnités de représentation. Les PDG doivent sacrifier cinq pour cent de leur gratification et une partie de leurs indemnités. Et tous les autres agents contractuels doivent également renoncer à certaines gratifications et à certaines indemnités. Les ministres ont renoncé à un mois de salaire et à 800 dollars mensuels d’indemnités. Ainsi, le groupe qui a gelé les augmentations est, en termes monétaires, celui qui demande le plus petit montant de tous. Ainsi, les fonctionnaires, comme les enseignants, doivent donner le moins d'argent aux employés du gouvernement du Belize. Vous m’avez maintenant entendu dire publiquement que je ferai de mon mieux pour ne jamais toucher aux salaires substantiels des enseignants et des fonctionnaires. Donc, cette assurance existe et il n'y a par conséquent qu'une infime demande d'augmentations et, pour les personnes âgées, quelques allocations. Dans ces circonstances, je suis complètement déconcerté par l’intransigeance du PSU, en particulier. Les emplois du secteur privé ont été décimés par la pandémie. Plus de 80,000 XNUMX personnes ont dû demander une allocation chômage. Le sort de tous ceux qui n’ont même pas de nourriture est épouvantable. Ainsi, le gouvernement du Botswana a été obligé, même face à l’effondrement des revenus, d’entendre leur cri et de leur apporter une aide. La BID vient de confirmer que, parmi toutes les économies dépendantes du tourisme dans le monde, le Belize est la troisième plus touchée. Mais au milieu de cette dévastation sociale et économique généralisée, face à plus de 80,000 XNUMX personnes sans emploi et sans ressources, le gouvernement du Belize insiste toujours pour protéger les salaires substantiels des fonctionnaires. Malgré cela, ils refusent de faire le moindre sacrifice que nous demandons. Je dis sans réserve que leur position est inacceptable. Ils ont certes une fière tradition de sacrifice, mais ils la rabaissent désormais en raison de leur caractère déraisonnable. Tout le monde doit souffrir, tout le monde doit se sacrifier, mais pas eux. C’est totalement incompréhensible et le gouvernement ne veut pas l’accepter. Lorsque nous nous tournons vers la Banque centrale du Belize pour emprunter les sommes énormes nécessaires pour payer les fonctionnaires, nous évinceons dans une certaine mesure le secteur privé. Pourtant, le secteur privé ne se plaint pas. Donc, si le PSU persiste à refuser même la maigre contribution que nous exigeons, je ne vois pas comment une opinion publique responsable pourrait lui permettre de s’en sortir sans problème. Le gouvernement ne leur permettra pas de s’en tirer sans problème. Ce que nous leur apportons ne permettra d’économiser que 17 millions de dollars au total. Il s’agit d’une goutte d’eau dans l’océan étant donné que nous sommes confrontés à un manque à gagner récurrent de plus de 450 millions de dollars dû à la pandémie pour cet exercice financier. Cela représente près de la moitié des recettes projetées. Cette situation, je le répète, ne peut être acceptée et le gouvernement du Belize fera ce qu’il doit faire. Le PSU parle d'aller au tribunal. Eh bien, je leur rappelle qu'aucun tribunal ne peut obliger le gouvernement à payer ce qu'il n'a tout simplement pas.

Permettez-moi donc, avec soulagement, de passer maintenant à deux annonces simples. Les cérémonies d’anniversaire de la reine, prévues ce 24 mai, sont annulées. En revanche, nous nous attendons à recevoir lundi des propositions pour une réouverture progressive de nos églises et lieux de culte.

Une dernière question. La question a été posée de savoir comment les employeurs doivent traiter les salariés qui ont été licenciés pendant la période relativement courte du confinement intense mais qui, dans certains cas, retournent maintenant au travail. Le ministère du Travail annonce qu'il est prêt à donner son avis au cas par cas. Mais en règle générale, nous souhaitons que leur emploi soit traité comme continu afin de ne pas porter atteinte à leurs droits en matière de retraite ou de rupture définitive.

#reconstructionvoyage

QUE RETENIR DE CET ARTICLE :

  • The hotels, as you know, have already been given permission to reopen, but now we would expressly provide for the ability of local guests at our hotels to be able to enjoy the amenities, including the pool, including walking along the beach, and including swimming in the sea.
  • Before we reopen, we therefore must look at the trajectory of the virus in North America as a whole and the US in particular.
  • I do want to make clear, though, that I have never said that the opening of our borders will have to wait on a vaccine.

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A propos de l'auteure

Harry Johnson

Harry Johnson a été le rédacteur en chef de eTurboNews depuis plus de 20 ans. Il vit à Honolulu, Hawaï, et est originaire d'Europe. Il aime écrire et couvrir l'actualité.

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