Le Canada est une destination pour les touristes sexuels, selon un rapport du département d'État américain

Le Canada doit faire plus pour arrêter et condamner les trafiquants d'êtres humains qui ont contribué à faire du pays une destination de "tourisme sexuel" pour les touristes américains, suggère un rapport du gouvernement américain publié mercredi.

Le rapport 2008 sur la traite des personnes du Département d'État américain évalue les efforts du gouvernement pour lutter contre la traite dans 153 pays.

Le Canada doit faire plus pour arrêter et condamner les trafiquants d'êtres humains qui ont contribué à faire du pays une destination de "tourisme sexuel" pour les touristes américains, suggère un rapport du gouvernement américain publié mercredi.

Le rapport 2008 sur la traite des personnes du Département d'État américain évalue les efforts du gouvernement pour lutter contre la traite dans 153 pays.

L'affirmation selon laquelle le Canada est une destination pour les touristes sexuels est basée sur des rapports d'organisations non gouvernementales, selon le rapport.

Le tourisme sexuel est préoccupant car il implique souvent l'exploitation de personnes, en particulier de femmes et d'enfants, contraints de se livrer au commerce du sexe.

Le Canada est un pays source, de transit et de destination pour les personnes victimes de la traite, indique le rapport, mais il n'a pas fourni de chiffres précis. Il a déclaré que les victimes arrivent au Canada en provenance de Thaïlande, du Cambodge, de Malaisie, du Vietnam, de Corée du Sud, de Russie et d'Ukraine.

Les filles et les femmes canadiennes, dont beaucoup sont autochtones, sont également victimes de la traite dans le pays pour travailler dans des opérations de sexe contre de l'argent, selon le rapport.

Le rapport indique que le Canada est toujours à la traîne en termes de mise en œuvre des initiatives de lutte contre la traite, mais qu'il a satisfait aux normes internationales minimales pour lutter contre le problème.

«Au cours de l'année dernière, le Canada a intensifié ses efforts de protection des victimes et de prévention, mais a démontré des progrès limités dans les efforts d'application de la loi contre les auteurs de la traite», indique le rapport.

Il y a plus de 100 Canadiens accusés d'exploitation d'enfants dans d'autres pays, mais seulement deux personnes sont poursuivies au Canada, comme le montrent les chiffres du gouvernement canadien cités dans le rapport.

Le rapport recommande au Canada:

Travaillez plus dur pour enquêter, poursuivre et condamner les trafiquants.
Travaillez plus fort pour enquêter et poursuivre les Canadiens soupçonnés d'avoir commis des crimes de tourisme sexuel impliquant des enfants à l'étranger.
Augmenter les raids dans les bordels et autres actions policières proactives.
Améliorer la protection et les services pour les victimes étrangères de la traite.
La traite des êtres humains comprend l'attrait ou l'enlèvement de personnes - principalement des femmes et des filles - à travers les frontières internationales ou dans leur propre pays pour travailler dans le commerce du sexe ou dans d'autres situations de travail lamentables.

Les États-Unis estiment qu'environ 800,000 XNUMX personnes, dont jusqu'à la moitié sont des enfants, sont victimes de la traite par an à travers les frontières, mais des millions d'autres sont victimes de la traite dans leur propre pays.

«Cette année, des millions d'hommes, de femmes et d'enfants dans le monde verront leur vie ruinée par des trafiquants d'êtres humains. Cette forme d'esclavage moderne choque la conscience de chaque nation civilisée », a écrit la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice dans l'introduction du rapport.

L'Organisation internationale du travail a estimé que 12.3 millions de personnes sont victimes de travaux forcés et de servitude sexuelle, tandis que d'autres estimations vont de quatre à 27 millions.

cbc.ca

QUE RETENIR DE CET ARTICLE :

  • La traite des êtres humains comprend l'attrait ou l'enlèvement de personnes - principalement des femmes et des filles - à travers les frontières internationales ou dans leur propre pays pour travailler dans le commerce du sexe ou dans d'autres situations de travail lamentables.
  • L'affirmation selon laquelle le Canada est une destination pour les touristes sexuels est basée sur des rapports d'organisations non gouvernementales, selon le rapport.
  • Le rapport indique que le Canada est toujours à la traîne en termes de mise en œuvre des initiatives de lutte contre la traite, mais qu'il a satisfait aux normes internationales minimales pour lutter contre le problème.

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A propos de l'auteure

Linda Hohnholz

Rédacteur en chef pour eTurboNews basé au siège d'eTN.

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