L'Iran ne permettrait pas à ses compagnies aériennes d'augmenter les tarifs pour compenser les pertes de COVID-19

Reprise des vols directs entre l’Irak, l’Allemagne et le Danemark
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Écrit par Harry Johnson

Les Organisation de l'aviation civile de la République islamique d'Iran a annoncé aujourd'hui dans un communiqué que les hausses des prix des billets d'avion annoncées la semaine dernière par l'Association des compagnies aériennes iraniennes (AIA) seraient suspendues au moins jusqu'au début décembre.

Le principal régulateur de l'aviation civile iranienne a déclaré que les transporteurs aériens du pays ne seraient pas autorisés à augmenter les prix des billets d'avion, malgré la baisse de la demande de voyages aériens et les restrictions imposées sur le nombre de passagers réservés pour les vols afin de freiner la propagation du virus COVID-19.

Le communiqué indique que des discussions supplémentaires seront nécessaires entre les représentants des compagnies aériennes et le gouvernement pour régler les problèmes de prix des billets.

L'AIA a presque multiplié par deux le prix des billets dans le but d'aider les compagnies aériennes à faire face à la baisse de la demande dans le contexte de la propagation du COVID-19 en Iran, l'un des pays les plus touchés par la maladie au Moyen-Orient.

Cela survient alors que le ministère iranien des Transports a imposé un plafond de 60 passagers par vol afin de respecter les règles de distanciation sociale nécessaires pour freiner la propagation du virus.

Les compagnies aériennes ont également insisté sur des hausses de tarifs alors qu'elles sont aux prises avec la hausse des coûts liée à la dévaluation de la monnaie locale.

Cependant, la hausse des prix a suscité de nombreuses inquiétudes quant au fait que l’aviation commerciale iranienne deviendrait un luxe réservé aux riches du pays. 

L’Iran libéralise les prix des billets d’avion depuis près d’une décennie, permettant aux compagnies aériennes de proposer différents modèles de tarifs et de créer davantage de concurrence sur le marché.

La pandémie a infligé une lourde chargeCentre sur l'industrie dès les premiers jours de son apparition en Iran, qui a coïncidé avec la haute saison touristique du Nouvel An perse.

Les rapports de l'époque suggéraient que les annulations de vols avaient causé près de 300 millions de dollars de pertes aux compagnies aériennes iraniennes pendant la haute saison qui a commencé fin mars et s'est poursuivie début avril.

QUE RETENIR DE CET ARTICLE :

  • Iran’s chief civil aviation regulator said that the country’s air carriers would not be allowed to raise airfare prices, despite decreased demand for air travel and restrictions imposed on the number of passengers booked for flights to curb the spread of the COVID-19 virus.
  • L'AIA a presque multiplié par deux le prix des billets dans le but d'aider les compagnies aériennes à faire face à la baisse de la demande dans le contexte de la propagation du COVID-19 en Iran, l'un des pays les plus touchés par la maladie au Moyen-Orient.
  • The pandemic inflicted a heavy loss on the industry in the very early days of its outbreak in Iran which coincided with the busy travel season of the Persian New Year.

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A propos de l'auteure

Harry Johnson

Harry Johnson a été le rédacteur en chef de eTurboNews depuis plus de 20 ans. Il vit à Honolulu, Hawaï, et est originaire d'Europe. Il aime écrire et couvrir l'actualité.

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