Le tourisme de la côte kenyane se méfie de l'avertissement sur l'eau

(eTN) – Les avertissements concernant un déficit hydrique d'environ 65 pour cent étaient imminents lorsque le secrétaire permanent du ministère de l'Eau du Kenya a admis il y a quelques jours lors d'une réception dans le district de Malindi, lorsque

(eTN) – Les avertissements concernant un déficit hydrique d'environ 65 pour cent se sont fait sentir lorsque le secrétaire permanent du ministère de l'Eau du Kenya a admis il y a quelques jours lors d'une réception dans le district de Malindi, lors de l'ouverture d'une station d'eau rénovée à Baricho. Après les améliorations apportées à la station de pompage et aux travaux d'adduction d'eau, plus d'un million de personnes pourront avoir un accès plus fiable à l'eau potable grâce au Conseil des services des eaux côtières, mais la demande croissante laisserait encore seulement 35 pour cent de la population côtière avec accès à l'eau courante. eau. Le PS a admis que la croissance industrielle, les nouveaux hôtels et l'augmentation des zones résidentielles ont dépassé l'augmentation de l'offre, qui arrive sur la côte du Kenya via le pipeline de Mzima Springs et les usines d'adduction d'eau de Baricho.

L'avertissement du PS a ébranlé certains acteurs du secteur de l'hôtellerie et des services, qui souffrent déjà d'un approvisionnement en eau tendu de la côte sud de Mombasa à Ukunda et Tiwi en passant par la côte nord de Nyali, Bamburi et le long de la côte jusqu'à Kilifi et Malindi.

«Quand vous entendez cela, vous vous demandez comment davantage de stations balnéaires pourront obtenir les quantités d'eau douce dont elles ont besoin. Si le tourisme doit se développer, si le nouveau centre de conférences doit voir le jour, l'eau, l'électricité, les services d'assainissement et l'accès routier seront cruciaux. Le président posera très prochainement la première pierre du nouveau port de Lamu. La Vision 2030 voit une ville de villégiature entière y naître. La question est, comme ici à Mombasa, d’où viendra l’eau, où les eaux usées seront-elles traitées au lieu de les rejeter dans l’océan la nuit ? J’espère que les planificateurs ont fait de ces travaux d’infrastructure une priorité pour éviter que de nouvelles installations ne soient mises en service et qu’il n’y ait pas assez d’eau ou que les lignes électriques ne soient pas accessibles.

De nombreux acteurs du tourisme côtier se sont plaints par le passé de la prétendue négligence dont ils auraient été victimes alors que Nairobi, la capitale, subissait une transformation majeure ces dernières années avec la nouvelle super autoroute vers Thika et une autoroute élargie via la rivière Athi jusqu'à la frontière tanzanienne à Namanga et direction Arusha. « Autour de Nairobi, le contournement nord est prêt, le contournement sud est en construction, de nouvelles routes de liaison ont été ouvertes, l'autoroute vers Namanga et Arusha a été ouverte, et de même vers Thika. Sur la côte, nous n'avons toujours pas d'accès routier facile entre l'autoroute de Nairobi et la côte sud ; cette route est en très mauvais état, le nouveau contournement est loin d'être construit, le passage vers Mombasa à Changamwe n'est que réparé, alors oui, nous nous plaignons. Le gouvernement ne peut pas dire qu’il soutient le tourisme et ensuite ne pas fournir l’eau, l’électricité, les égouts et les routes. Le nouveau gouvernement doit prouver qu'il accorde à la côte des ressources égales à celles qu'il accorde aux projets autour de Nairobi. Ce qui s’est passé là-bas est formidable, mais il faut le répéter ici, sur la côte. Nous avons besoin de cette nouvelle autoroute reliant Mombasa à Lunga Lunga, puis via Tanga jusqu'à Dar es Salaam. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’Afrique de l’Est pourra enfin exploiter son potentiel et que la bande côtière pourra être pleinement exploitée pour le développement du tourisme et des loisirs.»

Ajoute ce correspondant, le tronçon entrant et sortant de Mombasa jusqu'à l'autoroute de Nairobi, interrompant souvent la circulation dans des embouteillages d'une heure ; le goulot d'étranglement du ferry Likoni, qui a constamment mauvaise presse en raison de pannes de ferry et d'accidents périodiques ; et il faut également répondre à la nécessité d'un deuxième pont reliant l'île de Mombasa au nord du continent afin de réduire les embouteillages souvent longs pendant les heures de pointe. En effet, le nouveau gouvernement sera confronté à de nombreux défis pour réaliser la Vision 2030 du pays et améliorer la vie des Kenyans.

QUE RETENIR DE CET ARTICLE :

  • Many coast tourism stakeholders have in the past complained about the alleged neglect they suffered as Nairobi, the capital, was undergoing a major transformation in recent years with the new super highway to Thika and a widened highway via Athi River to the Tanzanian border at Namanga and on to Arusha.
  • L'avertissement du PS a ébranlé certains acteurs du secteur de l'hôtellerie et des services, qui souffrent déjà d'un approvisionnement en eau tendu de la côte sud de Mombasa à Ukunda et Tiwi en passant par la côte nord de Nyali, Bamburi et le long de la côte jusqu'à Kilifi et Malindi.
  • After the improvements at the pumping station and water works, over one million people will be able to have more reliable access to safe water from the Coast Water Services Board, but growing demand would still leave only 35 percent of the coast population with access to piped water.

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A propos de l'auteure

Linda Hohnholz

Rédacteur en chef pour eTurboNews basé au siège d'eTN.

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