L'Union africaine exige aucune zone de vol au-dessus de la Somalie

L'Union africaine, qui maintient une force de maintien de la paix en Somalie - avec d'ailleurs un très important contingent de troupes ougandaises, sur lesquelles des milices islamistes radicales ont à nouveau menacé de représailles

L'Union africaine, qui maintient une force de maintien de la paix en Somalie - avec d'ailleurs un très important contingent de troupes ougandaises, sur lequel des milices islamistes radicales ont menacé de représailles contre le pays - a fait savoir qu'elle demandait aux Nations unies d'imposer un non total zone aérienne et blocus portuaire contre la Somalie afin de mettre un terme à la fourniture illégale d'armes et de munitions aux milices. Une grande partie des armes serait acheminée par avion depuis l'Érythrée, tandis que des expéditions en provenance de pays plus lointains atteindraient également régulièrement les ports et havres somaliens sous le contrôle des radicaux.

En plus d'arrêter ces approvisionnements, cela servira également de moyen de dissuasion supplémentaire contre les terroristes somaliens de l'océan, car leur départ du port ou leur retour avec prime de l'océan ouvert sera rendu beaucoup plus difficile une fois qu'un blocus naval sera en place, tandis que le les largages aériens de rançon précédemment vus sur des navires détenus ou un point convenu sur terre seront également rendus impossibles.

Un embargo aérien peut être appliqué grâce à des patrouilles régulières d'aéronefs à voilure fixe opérant à partir de Djibouti voisin, où les partenaires de la coalition navale ont établi des bases, tandis que l'utilisation de satellites de surveillance et d'UAV peut également fournir des renseignements cruciaux concernant les mouvements de vol non autorisés.

Une compagnie aérienne effectuant des vols quotidiens "miraa" vers la Somalie depuis Nairobi s'est déjà opposée à cette décision, cependant, tout en demandant à ne pas être nommée lorsque l'intention de publier est devenue évidente lors de l'appel, affirmant qu'un embargo aérien "nous ruinerait" financièrement et "beaucoup d'autres aussi", dont les vols quotidiens vers la Somalie seraient alors rendus impossibles. Le miraa est une drogue toujours légale, souvent cultivée dans la région de Meru au Kenya, et expédiée fraîchement chaque jour en Somalie où de nombreux hommes la mâchent, puis restent hébétés et improductifs pendant une grande partie de la journée.

L'UA, cependant, n'est pas susceptible d'écouter de tels intérêts égoïstes lorsqu'il s'agit d'arrêter la fourniture d'armes et de munitions aux milices radicales, car cela renforcerait considérablement leur propre position et celle du gouvernement central fragile. Une source maritime à Mombasa a également exprimé sa joie face à la nouvelle, déclarant sous couvert d'anonymat : « Si cela est vrai et se réalise, cela pourrait à nouveau faciliter la navigation. Si ces pirates peuvent être maintenus sur terre grâce à un blocus ou s'ils ne peuvent pas revenir parce qu'il y a un blocus naval, cette menace pourrait bientôt disparaître.

Des sources proches des forces de la coalition navale avec lesquelles ce correspondant est en contact ont toutefois refusé d'être entraînées dans une discussion sur la probabilité que l'ONU accorde un mandat aussi vaste et, en particulier, sur le nombre de moyens navals nécessaires à les membres de la coalition pour bloquer efficacement la ligne de côte somalienne.

QUE RETENIR DE CET ARTICLE :

  • L'Union africaine, qui maintient une force de maintien de la paix en Somalie – avec d'ailleurs un très important contingent de troupes ougandaises, contre lesquelles des milices islamistes radicales ont menacé de représailles contre le pays – a fait savoir qu'elle demandait aux Nations Unies d'imposer un non total. blocus de la zone de survol et du port contre la Somalie afin de mettre définitivement un terme à la fourniture illégale d'armes et de munitions aux milices.
  • En plus d'arrêter ces approvisionnements, cela servira également de moyen de dissuasion supplémentaire contre les terroristes somaliens de l'océan, car leur départ du port ou leur retour avec prime de l'océan ouvert sera rendu beaucoup plus difficile une fois qu'un blocus naval sera en place, tandis que le les largages aériens de rançon précédemment vus sur des navires détenus ou un point convenu sur terre seront également rendus impossibles.
  • Des sources proches des forces de la coalition navale avec lesquelles ce correspondant est en contact ont toutefois refusé d'être entraînées dans une discussion sur la probabilité que l'ONU accorde un mandat aussi vaste et, en particulier, sur le nombre de moyens navals nécessaires à les membres de la coalition pour bloquer efficacement la ligne de côte somalienne.

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A propos de l'auteure

Linda Hohnholz

Rédacteur en chef pour eTurboNews basé au siège d'eTN.

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